Suite au mot d’ordre de grève générale illimitée déclenchée par le mouvement syndical guinéen, ce lundi 26 février; pour exiger entre autres la libération du Secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, le respect de l’accord du 15 novembre dans son volet éducation et l’arrêt du brouillage des médias, c’est le silence du cimetière dans plusieurs écoles de la capitale.

Plusieurs établissements d’enseignement observent le mot d’ordre. C’est le cas des écoles de la commune de Ratoma qui ont décidé de faire table rase des cours. À l’université Mahatma Gandhi de Lambanyi dans les alentours de 10h l’heure à laquelle nous avons sillonné les lieux aucun étudiant n’était sur place.

Outre cette université, nombreuses sont les écoles privées et publiques où les cours n’ont pas été dispensés. Au complexe scolaire de Lambanyi à peine arrivés les élèves ont été sommés de rentrer à la maison jusqu’à nouvel ordre. Le même constat s’affiche à Hindaye et Icône d’Afrique de la T6.

Tant bien qu’aujourd’hui soit un jour ouvrable plusieurs enfants se retrouvent à la maison choses qui aura pour conséquence le retard dans l’achèvement des programmes scolaires alors que les examens nationaux se pointent à l’horizon.

Il faut rappeler que le syndicat de l’Éducation a invité les enseignants et enseignantes de suivre le mot d’ordre de grève générale et illimitée du Mouvement syndical guinéen.