La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 s’achève ce jeudi 25 décembre à 23h59, conformément aux dispositions du Code électoral. À cette occasion, le candidat du Front démocratique de Guinée (FRONDEG), Abdoulaye Yéro Baldé, a clôturé sa campagne par un meeting de grande envergure au stade Kabinet Kouyaté de Matoto.
Après près d’un mois de tournée à l’intérieur du pays, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur a déploré l’absence de débats contradictoires entre les candidats à la magistrature suprême. Alors qu’il avait lancé un appel au débat dès l’ouverture officielle de la campagne, Yéro Baldé regrette qu’aucun de ses concurrents n’ait répondu favorablement à cette invitation. « Au lieu de vous parler d’avenir, certains ont préféré les défilés, les défilés, des slogans vides, et même des concours de danse. N’est-ce pas vous avez servi des concours de danse, n’est-ce pas ? Est-ce que c’est de cela que la Guinée a besoin ? Alors, aucun n’a eu le courage aussi de répondre à mon invitation pour débattre entre candidats. Pourtant, j’ai invité tous les candidats. Aucun n’a osé confronter ses idées aux miennes devant le peuple Guinée, pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien à proposer », a estimé le candidat du FRONDEG.
À quelques heures de la fin de la campagne, Yéro Baldé a également lancé un appel en faveur de la paix et de l’unité nationale, qu’il présente comme un axe central de son projet politique. « L’unité nationale n’est pas pour moi un slogan, c’est un engagement personnel, et nous allons vous le démontrer, et cela est possible. La Guinée ne sera forte que si chaque Guinéen se sent respecté, représenté et protégé, et nous le promettons avec notre gouvernance », a-t-il déclaré, tout en insistant sur l’importance du respect des engagements pris devant les citoyens.
Réaffirmant sa ligne politique, le candidat du FRONDEG a défendu un programme qu’il qualifie de réaliste et de rupture. « Nous ne promettons pas tout, parce que nous on ne sait pas faire des promesses qu’on ne peut pas réaliser. Mais nous vous promettons de faire ce que nous allons vous dire, et dire ce que nous faisons. Le programme du FRONDEG est un programme de rupture, et aussi de solution », a-t-il martelé.

