La matinée de ce jeudi 25 septembre 2025 restera gravée dans la mémoire des habitants de Simanbossia. Aux abords du passage à niveau du secteur Total, le bruit sourd d’un train a été suivi d’une scène de désolation : une femme, Adama Djoulde Barry, a été happée par le convoi ferroviaire du CBK.
La victime, connue pour son dévouement familial, partageait son quotidien entre deux proches en détresse : un mari gravement malade et une mère souffrant de diabète.
« Elle était récemment au village pour prendre soin de son époux. Mais sa maman, malade elle aussi, avait besoin d’attention. Adama ne ménageait pas ses efforts. Ce matin, elle s’apprêtait à rejoindre Kagbelen, où son mari avait été évacué pour recevoir des soins », confie, la voix tremblante, son beau-frère.
Dans le quartier, l’émotion est palpable. Beaucoup se souviennent d’Adama comme d’une femme courageuse, attentive et discrète, toujours disponible pour sa famille. Son décès brutal laisse derrière elle deux enfants, désormais orphelins d’une mère.
Au-delà de l’accident, ce drame soulève une fois encore des interrogations sur la sécurité aux abords des voies ferrées, où les passages non sécurisés demeurent nombreux et dangereux pour les riverains.
Adama Djoulde Barry n’était pas seulement une passante ce matin-là : elle était une épouse, une fille, une mère, une femme au destin fauché en pleine épreuve familiale. Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connue.
Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de T6.