Le président du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN), s’est exprimé ce jeudi, 24 décembre 2020, sur la dernière évolution de l’actualité politique guinéenne notamment sur l’investiture d’Alpha Condé et la main tendue de celui-ci.
DISCOURS DU PRÉSIDENT ALPHA CONDÉ
Dans son discours lors de la cérémonie d’investiture, le chef de l’État a promis de gouverner autrement. Selon cet opposant, un tel discours révèle qu’il y a eu assez de ratées lors de ses deux derniers mandats.
« Ce qui est absolument grave. Si non, on doit savoir déjà comment gouverner avant d’arriver au pouvoir. Mais quand on dit, c’est maintenant qu’il faut gouverner autrement, on verra», reagit-il dans le “Grand Oral” sur Djoma.
PRÉSENCE DES OPPOSANTS A L’INVESTITURE D’ALPHA CONDÉ
Sur la participation de certains opposants à l’investiture du chef de l’État le 15 décembre dernier, l’ancien Premier ministre a reconnu à chaque leader sa liberté de choisir sa démarche politique.
Cependant, Lansana Kouyaté ne croit pas non plus à la raison évoquée par Faya Millimono qui consiste à aller vers une démarche de sortie de crise.
«Avant Faya Milimouno, il y a eu d’autres qui ont quitté le navire FNDC, ils ont tous leurs raisons que je ne comprendrai point. Mais il y a eu combien d’accords depuis 2010-2011?. Celui qui a toujours une raison qui n’est pas connue des autres, dit toujours, je travaille en faveur de la paix. Celui qui a toujours une raison qui n’est pas connue des autres, dit toujours, je travaille en faveur de la paix.
DIALOGUE POLITIQUE
Sur un éventuel dialogue entre les acteurs, Kouyaté a fait savoir qu’il ne constate aucune perspective allant dans ce sens.
«Je crois que quand le dialogue est sérieux, on le sent même par réflexe. Oui, le président de l’UFDG continue à dire qu’il a été élu, mais pour moi, il n’a pas été élu dès lors qu’ il ne reconnaissait même pas la constitution quel que soit ce qu’on dit. L’UFDG et l’UFR savent que j’ai dit plus d’une fois que même si ça requiert un ultime sacrifice pour qu’on ait un seul candidat, mais ça n’a pas été écouté et aujourd’hui nous y sommes là», fustige t-il.