A Conakry, l’Organisation Guinéenne de Défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH) a condamné ce mardi 24 novembre, l’interdiction des manifestations en Guinée.
Dans un entretien téléphonique accordé à notre rédaction , Me Hamidou Barry de se dit surpris de cette interdiction qu’il qualifie d’illégale
« Nous avons déploré ce communiqué Parce que c’est un communiqué qui vise juste à empêcher les guinéens de jouir de leurs libertés fondamentales et publiques. On ne peut pas interdire par voix de communiqué toutes les manifestations sur toute l’étendue du territoire national on ne peut le faire que dans des cas exceptionnels. Nous avons vu en Guinée pendant le Covid-19 battait son plein qu’on a fait les campagnes , que beaucoup de mouvements de soutien tant de l’opposition que de la mouvance ont fait des manifestations sans même respecté les gestes barrières. C’est tout simplement illégale de l’interdire » explique t’il
Poursuivant, ce défenseur des droits de l’homme interpelle l’état de ne pas prendre le Covid-19 comme prétexte afin de priver les citoyens de leurs droits de manifester.
Pour ce qui est de la manifestation de rue prévue le 25 novembre par l’Union des forces démocratiques de Guinée et l’ANAD, Me Hamidou Barry estime:
« Il cherche à jouir de leurs droits de manifestations , donc le gouvernement devrait plutôt laisser les citoyens manifester et encadrer les marches que de les interdire »
A noter que malgré cette interdiction de manifester , L’UFDG et l’ANAD prévoient tout de même leur manifestation pour protester contre « les tueries, violences, arrestations et détention des militants et responsables de l’UFDG et de l’ANAD »