Mercredi 24 octobre 2018 ou une journée agitée à Labé ! Le cortège du chef de file de l’opposition républicaine ayant été attaqué, mardi 23 octobre 2018 à Conakry, lors de la marche de l’opposition, l’UFDG réagit face à cet acte qu’elle considère comme une “tentative d’assassinat” sur la personne de leur président Cellou Dallein Diallo.
Ils ont décidé d’organiser des journées ville morte sur toute l’étendue du territoire national. À Labé des pneus ont été brulés, le commerce fermé et certains citoyens agressés.
Retour sur une matinée troublée…
Dans la commune urbaine de Labé tôt le matin des torches de pneus se constataient au carrefour Bilaly dans le quartier Daka. Cette journée ville morte semble bien suivie. Le grand marché est resté fermé et les magasins de l’alentour sont sur la même logique.
Il est 10 heures, les commerçants montent le guet devant leurs magasins tandis qu’une sono tournante les haranguait à ne pas ouvrir pour répondre aux auteurs et commanditaires de cet acte “ignoble”.
Le marché des légumes lui et de monde, les femmes étalent leurs marchandises même sur le bitume, l’axe reste bloqué. Les conducteurs de taxi moto occupent leurs espaces de stationnement, se disputant la clientèle.
11 heures, les banques et microfinances sont quasiment fermées, avec parfois une ouverture sur les issues de secours. Le marché du bois les portes fait et tricycle s’interrogent sur la situation. Les services de soins tout ouverts s’occupent du traitement des patients ne semble pas intéressé par cette ville morte.
Les ateliers de couture, les garages et autres secteurs d’activité observent la demande de cessation d’activités. L’administration quant à elle fonctionne comme d’habitude.
12 heures, dans le quartier Kankola en centre-ville le véhicule de Joseph Labilé Doualamou professeur de biologie sont saccagées par de nombreux jeunes tournants à travers la ville pour intimer aux uns et aux autres de fermer leurs lieux de travail.
13 heures, au même quartier Konkola des garagistes accusent les forces de l’ordre de les avoir agressées en bastonnant certains de leurs apprentis. Labé bastion de l’UFDG observe en grande partie l’appel du bureau fédéral de l’UFDG qui consiste à s’abstenir de toute activité dans la commune urbaine.