Huit mille jeunes pousses de la haute technologie se rassemblent du 24 au 26 mai à Paris pour le salon VivaTech, organisé par le groupe Publicis et le quotidien Les Echos. Une troisième édition placée sous le patronage d’Emmanuel Macron qui inaugure le salon ce jeudi matin en compagnie du président rwandais Paul Kagame, car et c’est la spécificité de cette édition, l’Afrique est à l’honneur avec un pavillon dédié, une centaine de start-ups et cinq pays invités, dont le Rwanda, l’Afrique du Sud ou encore le Sénégal.
La France, qui dans les yeux de son président se rêve en start-up nation, devient pour trois jours le carrefour des nouvelles technologies et en particulier des jeunes pousses.
8 000 d’entre elles sont attendues à la porte de Versailles pour un salon qui cette année acquiert une dimension planétaire. Il suffit de lire la liste des grands patrons de la tech attendus. Entre les présidents d’IBM, de Cisco, d’Uber, de Faceboook, les hauts cadres de Google et de Microsoft, les participants vont pouvoir écouter ceux qui façonnent le monde de demain.
Et puisque l’avenir se construit en Afrique, Vivatech accorde cette année une place spéciale aux start-ups du continent, une centaine au total issues d’une quinzaine de pays africains. Six de ces pays auront d’ailleurs leur propre pavillon dont le Rwanda. Invité spécial, le président du Rwanda Paul Kagame déambulera ce jeudi matin dans le salon en compagnie d’Emmanuel Macron.
L’Afrique et ses 450 incubateurs d’entreprises est encore à la traîne dans le domaine du numérique, mais elle rattrape son retard à la vitesse de la lumière. Et pour aller plus vite, Digital Africa, l’association soutenue par l’Agence française de développement présentera une série d’initiatives pour soutenir les entreprises africaines dans le domaine du numérique.
Source: RFI