La Guinée vit depuis ce lundi 23 avril au rythme de la 10è édition des 72 heures du livre. A peine sortie de “Conakry capitale mondiale du livre” pour Conakry capitale du livre, le pays de Camara Laye reçoit nombreux écrivains venus d’ailleurs en vue de fêter le livre.
Organisée par l’Harmattant Guinée, cette 10è édition est célébrée sous le thème: “Agriculture, avenir de la Guinée“.
Pendant trois jours, plusieurs activités seront menées pour la circonstance: des formations, des panels, conférence, ateliers et autres. A l’instar de la clôture de Conakry capitale mondiale du livre, c’est le palais du peuple qui a abrité cet événement.
Le chef du gouvernement a évoqué l’engagement de son équipe afin d’apporter les aides pour que le rêve des organisateurs se réalisent. Celui de faire de la Guinée, la capitale africaine du livre.
“L’accès à l’écriture et la maîtrise de la lecture ont un impact essentiel sur le processus global de développement culturel, social et économique d’un pays. Développer la production et la distribution du livre et surtout promouvoir un environnement lettré,viable favorisant l’éclosion d’une habitude durable de lecture au sein de notre jeunesse demeure une nécessité absolue. La Guinée, depuis la période coloniale, s’est illustrée par sa création littéraire comme l’un des pays africains pionniers de l’écriture. Cet élan s’était poursuivi après l’indépendance avant de s’estomper malheureusement à cause des aléas de l’histoire. Il s’agit donc aujourd’hui de s’appuyer sur les acquis de Conakry capitale mondiale du livre pour faire de la Guinée un pays d’effervescence littéraire. Le gouvernement y est engagé pour relever un tel défi“, a dit Mamady Youla dans son discours de lancement des 72 heures du livre.
Le Burkina Faso a été le pays invité d’honneur et N’Zérékoré, ville invitée. Les 27, 28 et 29 avril, les organisateurs iront dans la capitale de la Guinée forestière pour parler du livre et la lecture à la jeunesse de la Guinée profonde.