Les victimes du massacre du 28 septembre 2009 ont bien accueilli l’annonce du budget prévisionnel et du choix du site devant abriter le procès du massacre du 28 septembre 2009.
La présidente de l’Association des victimes du massacre du 28 septembre le choix du Cinéma liberté à Conakry pour abriter le procès est salutaire. «Au départ, ils avaient parlé de délocaliser à l’intérieur. Cela n’étant pas favorable, donc ils ont trouvé un moyen. Même au niveau des victimes, on était en train de voir comment ça pouvait se faire à Conakry puisque les massacres se sont passés en ville. Maintenant qu’on a trouvé le site, nous pensons que c’est facile d’aménager pour faire avancer les procédures».
A partir du moment que le site est trouvé et le budget prévisionnel connu, Mme Asmaou Diallo invite le gouvernement à débloquer les fonds pour accélérer ma procédure. «On voulait avoir le site et la date. Maintenant qu’on a le site et le budget est connu ce qui nous préoccupe c’est à quel moment le gouvernement va mettre les fonds à disposition. On ne souhaiterait pas que cela dure longtemps. Pour le cas des bailleurs, les fonds sont déjà disponibles depuis longtemps. Nous souhaitons avoir une date pour savoir à quand le procès. Nous voulons vraiment que le procès soit lancé en début 2019. Et que ça soit un procès clair, transparent et équitable parce qu’on ne voudrait pas un procès bâclé. En tout cas, il ne faudrait pas qu’on arrive au-delà de 2019», insiste-t-elle.
Selon le bilan officiel, le massacre du 28 septembre 2009 au stade éponyme avait fait 157 morts, une centaine de femmes violées. Ainsi que de blessés et de portés disparus.