Face à la recrudescence du coronavirus en Guinée, les autorités sanitaires et sécuritaires ont envisagé plusieurs mesures. Mais le port de masque et le lavage des mains sont foulés au sol par les citoyens. Pour le contrôleur général de la police, en ce qui concerne le non-port des masques sur les places publiques, aucun agent de la sécurité n’a le droit d’interpeller les citoyens.
« Nous avons pris langue avec Dr Sakoba de l’ANSS par rapport à cet état de fait. Il nous a dit que nous sommes à une phase de sensibilisation. Donc, il n’est pas permis aux forces de sécurité de procéder à des interpellations des citoyens sur la voie publique pour le moment. C’est une phase de sensibilisation… Si nous constatons qu’il y a des citoyens qui ne portent pas de masques sur la voie publique, nous les sensibilisons. Pour leur propre sécurité sanitaire et pour la protection de la santé des autres. Ils ont le droit et l’obligation de porter des bavettes. Pour les mariages, baptêmes et autres, il faut qu’à tous les niveaux, les gens s’impliquent pour cesser les regroupements », explique le général Boubacar Kassé sur FIM FM ce lundi matin.
Plus loin, le contrôleur général déplore que malgré toutes les dispositions, les citoyens refusent de se soumettre : « Malgré toutes les dispositions sécuritaires prises par l’OMS et avec le gouvernement, les gens s’évertuent et partent en porte-à-faux avec la loi qui consiste à protéger la population. Donc, il est clair que les boîtes de nuit sont formées de jours et de nuits et à partir de 22 h, il n’y a aucune activité, les bars, restaurants, les maquis et autres doivent être fermés, et si les gens s’évertuent à outrepasser et aller aux murs de ces lieux, il est du devoir du service de la police d’intervenir (…).”
Certains individus ont été arrêtés par la police pendant les heures du couvre-feu. Boubacar Kassé dit ce que la police fera par la suite: “Après avoir présenté ces individus à la presse, nous allons les présenter au procureur, c’est à lui de prendre une décision ou de prendre citation directe. Nous, nous faisons notre travail et à la justice de continuer aussi à faire son travail.”