Si la Gambie, autre fois dirigé d’une main de fer est cité parmi les pays qui ont enregistrés des progrès en matière de respect, de protection et de promotion des droits de l’homme, la Guinée à quant à elle besoin encore du temps pour s’améliorer, c’est ce qui ressort du rapport annuel 2017/2018, de l’ONG international de défense de droits
de l’homme, Amnesty International, publié ce jeudi 22 février 2017 au bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’homme.
Dans un rapport détaillé de trois pages, on fait mention de nombreuses restrictions auxquelles on accuse les forces de défense et de sécurité qui auraient fait usage d’une force excessive contre des manifestants, des journalistes, des défenseurs des droits humains et d’autres personnes qui s’étaient exprimées contre le gouvernement ont été arrêtés arbitrairement.
Parlant de la liberté d’expression, Amnesty revient sur les nombreuses suspensions de journalistes, de médias et des violences infligées contre des hommes de médias au cours de cette année 2017.
« Des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et d’autres personnes qui s’étaient exprimées contre le gouvernement ont été roués de coups et détenus arbitrairement. Au moins 20 personnes ont été arrêtées pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression et 20 autres ont été victimes de violences policières… En juin, la Haute Autorité de la Communication a suspendu de ses fonctions, Mohamed Mara de la Radio Espace Fm pour un mois, au motif qu’il s’était montré « insultant » lors d’un débat. Le 30 octobre, quatre journalistes de Gangan TV ont été arrêtés par les gendarmes à Matam, et accusés de diffusion de fausses nouvelles et outrages au chef de l’Etat ».
Malgré ce tableau sombre pour la Guinée, on mentionne quelques évolutions, c’est le cas de l’adoption en juin du code de justice militaire dont la promulgation signifierait l’abolition effective de la peine de mort.