Pour l’année 2017, la police routière a enregistré le taux le plus élevé de cas d’accidents de motos durant ces 2 ans. Avec 1320 cas de plus cette année, les accidents les plus mortels ont été enregistrés au compte des motos. C’est ce qu’a publié le contrôleur général de la police, commissaire Boubacar Kassé, à la Direction régionale de la Police de Conakry, en fin de semaine dernière.
Commençant par faire le bilan annuel des accidents enregistrés, commissaire Kassé a annoncé une diminution des accidents de circulation de « 351 cas d’accidents, dont 3731 cas en 2017 par rapport à l’année 2016 qui a enregistré 4082 cas ».
Pour les personnes tuées dans ces accidents, le bilan s’élève à « 252 cas par rapport à 2016, qui a enregistré 248 cas avec une différence de 4 morts de plus. Les personnes gravement blessées nous avons eu 821 cas pour 1147 cas en 2016. Les blessées légers, 807 cas en 2017 pour 1018 cas en 2016 », a-t-il expliqué.
Les dégâts matériels se hissent à 980 pour cette année, contrairement à l’année 2016 qui enregistre 1063 et les dégâts matériels légers 1227 pour 903 cas en 2016.
Les véhicules fortement endommagés en 2017 sont comptés au nombre de « 1360 soit une hausse de 34 véhicules par rapport à 2016 qui a enregistré 1326 véhicules. 1386 voitures légèrement endommagées pour 160 cas en 2016 ont été aussi enregistrées » a affirmé le contrôleur général dans son rapport.
Le bilan le plus lourd a été celui des motos. «Si nous avons eu 1818 cas en 2016, nous avons enregistré 3130 cas en 2017, soit une augmentation de 1320 cas d’accidents de motos. Pour les sept cas d’accidents enregistrés pendant les fêtes de fin d’année, nous avons constaté la forte présence des motos», a-t-il ajouté.
Selon commissaire Kassé, c’est à tous les niveaux qu’il faut voir pour résoudre le problème d’accidents au niveau des conducteurs de motos: « Que ça soit au niveau des services de sécurité, des responsables en charge de la gestion de la voie publique, ils doivent se pencher sur ce cas express de ce qui est du comportement des motards, tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.»