Il s’agit du fruit d’une vingtaine d’organisations de la société civile guinéenne, à travers un suivi des recommandations pays émises par le Conseil des droits de l’homme lors du troisième examen périodique universel (EPU) au cours duquel la Guinée s’est soumise en janvier 2020.
Il ressort que parmi les 213 recommandations émises par le Conseil des droits de l’homme, le plan stratégique a priorisé 30 recommandations. Parmi ces recommandations figurent des actions de plaidoyer, de vulgarisation et de sensibilisation auprès des autorités et des populations pour que la pratique des droits civils, politiques, économiques, sociaux, culturels, de la femme, des enfants et des personnes vulnérables soit une réalité pour tous les citoyens et toutes les citoyennes en Guinée.
«L’EPU est un peu comme une boussole pour nous. Une feuille de route à laquelle ont peut se référer. Mais il faut s’avoir que se suivi se faisait seulement au moment du passage de la Guinée aux cycles des EPU. Donc trois mois avant les ONG se mettaient ensemble pour essayer récolter des informations et de produits un rapport alternatif. Mais le vrai travail de suivi, pendant les 4 années entre les 2 cycles ne se faisait pas. On a donc ressenti le besoin de s’organiser, de coordonner nos actions pour justement suivre ce mécanisme de l’EPU», soutient Fatou Souaré Hann, directrice exécutive de l’ONG Wafrica et membre du groupe des OSC pour le suivi du mécanisme de droits humains.
Elle rappelle que la Guinée a fait 213 recommandations qui ont été émises pour la Guinée. «On a décidé de proposer, on en a choisi 30 et les priorités ont été faites par groupe de thèmes. Vous avez la justice, les enfants, les femmes, les groupes vulnérables, les droits économiques, sociaux et culturels, et les droits civils et politiques. Chacun des thèmes a eu 3 à 5 recommandations qui ont été choisis», a cité Fatou Souaré Hann.