Ils sont 47 les pays moins avancés au monde dans le domaine de l’entrepreneuriat selon un rapport 2018 élaboré par la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le Développement (CNUCED), et présenté par la coordination du système des Nations unies ce jeudi 22 novembre à Conakry.
Le rapport est présenté sous le thème «entrepreneuriat au service de la transformation structurelle-changer le cap».
L’idée est d’encourager les pays les moins avancés (PMA) à avoir une accélération en vue d’avoir une chance d’atteindre les objectifs comme ceux du développement durable.
L’élément fondamental pour gagner le pari, c’est de favoriser l’entrepreneuriat pour un développement.
Les Chefs d’Agence du Système des nations Unis qui ont présenté ce rapport n’ont pas précisé le rang de la Guinée car il ne s’agit pas d’une classification.
Ces pays moins avancés ont tous les mêmes traits qui permettent de les identifier. Il y a par exemple d’énormes obstacles qui se posent à la création d’entreprises dans ces pays.
Cela peut-être lié à un problème d’accès à l’énergie, problèmes d’infrastructures, l’accès au financement, la faiblesse des institutions ou encore la faiblesse des capacités(…).
Ce rapport vient donner des recommandations aux acteurs et aux gouvernements des pays concernés pour pouvoir accélérer la création des entreprises qui pourraient avoir un impact positif sur l’environnement et les sociétés.
Le rapport a vu jour il y a 48 heures, dont la version est anglaise, il sera traduit en français pour pouvoir être vulgarisé, ils envisagent d’organiser des discussions sur les recommandations et «voir qu’est-ce qui est applicable en Guinée, comment on peut appuyer le gouvernement sur des actions concrètes et efficaces», a avancé Leonel Lorent, représentant du système des Nations unies et la CNUCED en Guinée.
La Guinée pourrait bien sortir de cette liste noire quand elle appliquera une politique de développement des entreprises.
«Mais une fois encore, pas n’importe quelle entreprise», a avertit le représentant du système des Nations unies.
Il a mis l’accent sur l’accompagnement et le développement des entreprises qui contribuent à la transformation structurelle, qui pourraient créer des emplois et avoir une productivité augmentée afin d’avoir une valeur ajoutée plus élevée.
Ce qui permettrait aussi d’avoir un impact sur l’économie et sortir le pays de ce groupe.