L’insécurité refait surface sur l’axe Leprince, près d’un mois seulement après le démantèlement des postes avancés (P A). Dans les zones de Cosa à Bambeto via Koloma marché par exemple, des citoyens ont fait montre de leurs préoccupations suite cette situation.
Issiaga Bah a été attaqué il y a une semaine, alors qu’il rentrait chez lui, après une journée de vente dans sa boutique, sise à Koloma. Rencontré ce vendredi, il raconte sa mésaventure : «J’ai fini de revendre et je rentrais chez moi aux environs de 23 heures. Soudain, deux jeunes sortis de nulle part se sont agrippés à mon sac. Je n’ai pas cédé. A force de tirer le sac, ils m’ont mis à terre et mon trimbaler sur le goudron. Je me suis blessé partout. Actuellement c’est très dangereux de circuler sur la route Leprince la nuit. Il y’a trop de banditismes. Et si cet acte refait surface, c’est parce que les P.A ne sont plus là. Nous voulons qu’ils reviennent maintenant», a plaidé ce commerçant.
Dans le même sens, Mamoudou Barry, regrette le départ des agents de force de sécurité sur l’axe. Selon lui, c’est une grosse erreur de la part des nouvelles autorités.
«Avant, il y avait la sécurité. Maintenant c’est tout à fait un problème de se déplacer la nuit, surtout pour les filles. L’absence de ces P.A ne nous arrange pas. Il faut qu’ils reviennent au moins de 18 heures à 6 heures, pour assurer la sécurité. C’est une erreur des nouvelles autorités de les avoir enlevés. Aujourd’hui, cette partie de la population guinéenne n’est pas en sécurité», déplore cet enseignant.
Contrairement aux précédents intervenants, un autre citoyen, lui ne trouve pas de mal, suite au démantèlement des P.A
«Personnellement, j’ai aimé le fait qu’ils aient enlevé les P.A. Ce sont eux qui arnaquaient les gens la nuit. Je remercie d’ailleurs le colonel Doumbouya pour cela», a-t-il renchéri.