Lors de l’assemblée générale hebdomadaire du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), de ce samedi 21 juillet, des sujets d’actualité ont été abordés par les leaders du parti.
D’abord, la crise sociale issue de l’augmentation du prix du carburant. Ensuite, le taux d’échec dans les examens nationaux en général, et au baccalauréat session 2018 en particulier.
Touchant le premier point, Mohamed Kaba, coordinateur régional du parti a souligné que cette décision “unilatérale” du gouvernement de réajuster le prix du carburant à la pompe est le fait que le pays connaît une mauvaise gouvernance.
“Le problème n’est pas l’augmentation du prix du carburant en tant que telle. Lorsqu’on veut régler un problème, il faut régler la cause du problème“, suggère-t-il. “Qu’est-ce qui nous a amené à cette situation? C’est bien la mauvaise gouvernance. C’est normal de demander à la population de contribuer, mais la manière n’a pas été bonne puisque la décision a été prise sans consulter tous les acteurs concernés par la question“, a ajouté Mohamed Kaba qui a présidé l’assemblée générale.
Pour une sortie rapide de la crise née de l’augmentation du prix de carburant à 10.000 GNF le litre, Mohamed Kaba invite le gouvernement à dialoguer: “Nous demandons incessamment au gouvernement de revoir sa copie pour nous sortir de cette situation. C’est le gouvernement qui gouverne, ce sont eux qui prennent des décisions. Si les décisions ne sont pas prises, nous risquons de passer toute une semaine encore dans une situation de précarité absolue. Nous interpellons le chef de l’Etat puisqu’il est de son ressort qu’il y ait de la quiétude et la paix en Guinée. Il est toujours possible de dialoguer et de négocier. La négociation suppose que chaque parti fournisse des efforts pour pouvoir avancer sur la question posée“.
S’agissant du second point concernant l’échec remarquable au baccalauréat unique, les cadres du parti de Dr Ousmane Kaba pensent que cet échec traduit le résultat de la mauvaise politique de Alpha Condé vis-à-vis du système éducatif, cela depuis près de huit ans.
A en croire ces représentants du PADES “depuis 2010, aucun taux de réussite n’a dépassé 50%“.