On en sait un peu plus sur les charges retenues contre les leaders de l’UFDG et de l’ANAD à savoir Ousmane Gaoual DIALLO, Cellou Baldé, Ibrahima Chérif Bah, Etienne Soropogui, Abdoulaye Bah et autres, détenus à la maison centrale de Conakry depuis novembre 2020.
Même si le doyen des juges du tribunal de première instance de Dixinn s’est dessaisi de leur dossier, le 29 avril dernier le cabinet du pool des juges d’instructions a renvoyé ces opposants devant le tribunal criminel de Dixinn pour jugement. Bien que la date de leur procès ne soit pas encore fixée, l’on a désormais une idée sur les charges pour lesquelles ils ont été inculpés et renvoyés. Ils sont poursuivis pour des faits de “trouble à l’Etat par la dévastation et le pillage, atteinte aux institutions de la République, participation à un mouvement insurrectionnel, menace de violences ou de mort par le biais d’un système informatique, diffusion et la mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler l’ordre public…”, rapporte Africaguinee.
Les charges liées au “meurtre, stockage, transfert, fabrication, détention et le port illicite d’armes légères…”, ont été écartées.
Il faut rappeler que pour l’heure, plusieurs d’entre eux tels que Ousmane Gaoual Diallo et Elhadj Ibrahima Chérif Bah sont malades.