Lors d’une cérémonie organisée par le Mouvement national des enseignants de Guinée, au Palais du Peuple, ce lundi 21 avril 2025, le Premier ministre Bah Oury a exprimé sa reconnaissance envers les enseignants et annoncé des réformes majeures en leur faveur.
Face à un public composé d’enseignants, le chef du gouvernement a salué leur rôle central dans le développement du pays. Il a tenu à rappeler que les enseignants constituent une composante essentielle de la fonction publique.
“L’assurance maladie, c’est pour qui ? C’est pour les agents de l’État et les retraités. Mais ceux qui composent le corps le plus important au niveau de la fonction publique, ce sont les enseignants. Donc, une deuxième raison d’organiser cette journée de reconnaissance”, a-t-il déclaré.
Il a également évoqué les récentes améliorations des conditions de travail des enseignants, notamment les augmentations salariales. “Vous avez cité toute une litanie : augmentation salariale et autres. C’est également une raison de marquer cette journée par la reconnaissance que vous exprimez à l’endroit du président de la République. Mais aujourd’hui, on peut se réjouir de ce qui est fait”, dit-il.
Concernant les revendications liées à l’obtention d’un statut particulier, signé depuis 2006 entre le gouvernement et l’intersyndicale, le Premier ministre a donné des assurances quant à l’engagement de son gouvernement à répondre à cette attente.
“Ce qui reste à faire, vous l’avez exprimé également en brandissant : statut, statut, statut. Là aussi, de la manière la plus responsable, la plus constructive, nous allons y travailler tous ensemble. Est-ce que c’est une promesse en l’air ? Non, parce que nous sommes tenus de le faire.”
Il a conclu en rappelant le rôle crucial des enseignants dans la construction de l’avenir du pays. “Mais pourquoi faire tout cela ? Pourquoi ? Parce que vous êtes le corps qui façonne le présent et l’avenir d’un pays. L’éducation de nos enfants, la projection d’un pays vers le lendemain, ne peut pas être possible si le capital humain n’est pas valorisé conséquemment. Et ce capital humain transcende tous les aspects de la vie.”
