L’ambassadeur des États-Unis en Guinée, Denis Hankins a rendu visite, ce mercredi 21 février, le président du Bloc Libéral. Les échanges ont porté sur les voies et moyens de prévenir la récidive des violences post-électorales enregistrées au lendemain des élections communales.
Après avoir raccompagné son hôte, le Dr Faya Milimouno a indiqué que bien que les élections communales soient passées le 4 février, il y a encore des inquiétudes en l’air. «Il y a encore plusieurs étapes qui restent. On n’a pas encore touché la phase de désignation des chefs de districts et de quartiers. Et on n’a pas encore touché la désignation des maires».
Par ailleurs, souligne M. Faya, «les échanges avec l’ambassadeur ont porté sur ce qui a marché et ce qui ne l’a pas, qu’est-ce qui peut permettre d’éviter le pire et comment nous allons aborder les prochaines échéances, les législatives et la présidentielle de 2020?».
Au cours de l’entretien, poursuit le leader du BL, il a été abordé «des hypothèses au cas où on n’arrivait pas à être prêts avec une Ceni, un fichier électoral et qu’il y ait une situation de glissement sur le calendrier électoral», a déclaré l’opposant.
«Il cherche à avoir l’input de certains acteurs pour négocier le tournant de 2020. Pour nous, il n’est pas question de toucher à la Constitution. Sinon on ouvrirait la boîte à pandores», a prévenu le président du BL.
Selon l’ambassadeur qui n’a pas voulu en faire de commentaire, la rencontre se situe dans le cadre d’une prise de contact avec les leaders politiques dont un rapport final sera rendu public.