La décision numéro 09 de la Haute Autorité de la Communication (HAC) en date 15 septembre 2020, est interprétée différemment par certains médias.
C’est pour apprter des précisions, que l’institution en charge de la régulation des médias en Guinée (Hac) a invité les membres de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée (Urtelgui) à une concertation ce lundi 21 septembre 2020, au siège de l’institution.
“Après un débat enrichissant, nous avons révélé qu’il y avait une compréhension. [Surtout au sein de la presse, lisez! On ne lit pas dans ce pays]. En réalité, la Haute Autorité de la communication n’a interdit à aucun organe de faire quoi que ce soit, jusqu’à aller museler la presse”, soutient le président de l’Ultergui.
Sanou Kerfala Cissé prévient que l’Ultergui prendra les responsabilités pour pouvoir encadrer cette campagne présidentielle, parce qu’il y a beaucoup d’autres sujets techniques qui ont été soulevés.
“Nous avons 12 candidats en lice, est-ce que techniquement aujourd’hui, il y a un studio en Guinée qui peut prendre tous ces 12? Je dis non! Donc la loi nous demande de tenir compte du pluralisme, du principe contradictoire, de sensibilité et d’équité dans le cadre du débat.”
Le président de l’Ultergui insiste que le “face à face” n’a aucunement été interdit dans les médias privés et publics. “Aujourd’hui quand il (le président de la Hac), dit qu’il faut la liberté dans la sécurité, donc il faut que les journalistes soient en sécurité. Parce que nous avons vu en Guinée des radios qui ont été saccagées lors des débats contradictoires. Il y en a (candidats) qui se sont pris au collet. Et si les gens arrivent à casser nos équipements, est-ce que vous journalistes, vous aurez où travailler ?”, exprime Sanou Kerfala.
Il conseille aux médias audiovisuels de faire preuve d’équilibre entre les différents candidats, en leurs donnant les mêmes temps d’antenne.
“Il faut que nous soyons beaucoup plus responsables dans le cadre de la conduite de ces débats contradictoires. Ce sont entre autres ces questions que nous sommes venus discuter.
A l’Ultergui, nous avons aussi dit qu’il faut que nous fassions notre propre ligne dans la presse. Pour éviter des problèmes avec la presse, chaque fois que le besoin se fera sentir, nous allons effectuer le déplacement, venir pour comprendre si c’est une décision ou une sanction.”