Ce mardi 21 mai 2019, nous avons été reçus par le maire de la Commune de Matoto. Au menu des discussions, l’occupation anarchique, l’insalubrité de la capitale et les inondations.
Par ailleurs Mamadouba Toss CAMARA a félicité les autorités du ministère des travaux publics pour leur implication dans la construction des murets. C’est pourquoi des murets sont construits tout au long de la route de la ville de Conakry. La mesure vise à minimiser les risques d’accidents de la circulation, mais également libérer les emprises de la capitale de ses encombrants physiques.
Lutter contre les accidents de la route, débarrasser la capitale de ses encombrants physiques et rendre la circulation fluide, est l’ambition qu’affichent les autorités des travaux publics. Pour matérialiser cette action, des murets sont érigés les longs des routes de la capitale. Une idée saluée par certaines femmes étalagistes. Mamadouba Toss CAMARA soutient la construction de murets.
«C’est une mesure nécessaire et qui mettra nos populations à l’abri des accidents de la route. Il faut que les chefs de quartier et les administrateurs des marchés s’impliquent dans la sensibilisation».
A Sonfonia et Matoto la situation persiste, ici les femmes traversent les murets érigés pour exposer à nouveau leur article pour des fins de commerce.
Contrairement à Koloma en passant par la cité Encos 5 et a Enta. Ici, les étalagistes ont complètement libérés la route. Résultat, la circulation retrouve sa fluidité. Les autorités locales de Matoto et de Ratoma sont galvanisées par l’initiative. Elles expriment leur satisfaction tout en appellent à la bonne compréhension de chacun et de tous.
Evoquant le sujet des inondations et l’insalubrité qui défraye la chronique dans cette période des grandes pluies qui s’annonce, l’élu de Matoto déclare «Les instructions sont données pour démolir les habitats précaires et sauver les populations qui construisent même sur la chaussée, dans les jours qui suivent, nous comptons une action pour débarrasser notre commune de ses immondices. Ce qui s’est passé à Dabondy est inacceptable et il faut les citoyens comprennent que ça y va dans leur intérêt».
Pour rendre la circulation fluide et mettre les occupants de la chaussée à l’ abri des accidents de la route, l’implication des administrateurs des marchés et chefs de quartiers est plus qu’une nécessité. Pour réussir ce pari, des campagnes de sensibilisations sont envisagées. Le département des travaux publics compte élargir l’initiative à l’intérieur du pays.
Mounir Dogomet BARRY