Jean Alfred Mathos a été réélu à la tête de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG), pour un mandat de 4 ans, au cours d’un congrès qui s’est déroulé les 17 et 18 décembre au siège du parti, dans la commune de dixinn. Une réélection aussitôt contestée par Jaques Gbonimy, qui revendique la victoire pour la gestion de la formation politique de feu Jean Marie Doré.
Jaques Gbonimy Indique qu’il “reste et demeure le seul président légal et légitime de ce parti”. Il rappelle qu’en 2019, il été élu suite à un congrès qui a été reconnu par l’ex-ministre de l’Administration du Territoire.
«Si aujourd’hui, un congrès doit-être organisé à l’UPG à mon absence et que c’est quelqu’un qui a été déjà enlevé dans l’organe de gestion du parti par le ministère qui convoque ce congrès, de toute façon ce n’est pas ce que les textes disent. Pour nous, ce n’est qu’un non événement et on continue à dérouler nos activités comme d’habitude», a-t-il réagi.
Ce bicéphalisme à la tête de l’UPG est loin de connaître son épilogue. Néanmoins, Jaques Gbonimy accuse l’ancien régime dirigé par Alpha Condé de l’entretenir pour en tirer profit.
«La crise a été alimentée par le pouvoir du RPG qui voulait diviser toutes les structures du parti. Mon départ au FNDC et à l’ANAD a été un moyen pour me combattre. Et la personne qui a été désignée pour mener ce combat c’est Alfred Mathos», dévoile-t-il.
Malgré tout, Jaques Gbonimy rassure que le parti ne va pas disparaître du paysage politique guinéen. Cependant, «il va continuer à mener sa lutte politique et démocratique…»