Dans un point de presse animé ce jeudi 20 décembre à son siège, la Cellule Balai Citoyen a révélé qu’une main noire serait derrière cette affaire. Ce qui fait que le procès tarde à voir le jour.
Le 23 mars 2018, une plainte avait été formulée par la structure de la société civile Balai Citoyen, contre certains “communicants” politiques des deux camps rivaux: l’Ufdg et Rpg.
Bien que les accusés soient convoqués pour une première fois, mais le procès tarde encore.
Hier mercredi, le coordinateur de la cellule balai citoyen qui s’était rendu au TPI de Kaloum pour voir l’évolution du dossier est ressorti «déçu». Selon Sékou Koundouno,il y a un changement de main.
Le juge qui gérait le dossier a été dépossédé. Et ce qui a fait mal, à en croire le coordinateur de la cellule balai citoyen, c’est le fait «qu’aucune partie ne soit informée».
Le dossier a été retirer au juge Boubacar Hafia Bah au détriment de la procureur du tribunal. Le hic s’installe, dénonce Sékou Koundouno.
«La forme voudrait que tout acte qui sera posé dans cette affaire, les deux camps soient informés et le parquet», explique Sékou Koundouno.
C’est là que cette plateforme de la société civile dénonce une immixtion dans cette affaire.
«Si l’appareil qui doit assurer l’équilibre entre les citoyens est influencé de l’extérieur, je vous assure si on rêve même à un centimètre de bonheur, c’est de se leurrer la face», a regretté le coordinateur de la cellule balai citoyen.
En se basant sur l’article 107 de la constitution guinéenne, l’activiste de la société civile a affirmé mordicus la tenue de ce procès, et cela, «quelle que soit la durée, la justice sera rendue…», dit-il.
Ces communicants des deux partis sont poursuivis par la cellule balai citoyen pour incitation à la haine et à la violence sur les réseaux sociaux.
Cette plateforme de la société civile a jusqu’ici introduit 23 plaintes contre des individus dont 3 procès sont en cours dans les tribunaux de Conakry.