Face à la recrudescence des violences en République de Guinée, la coordination Haali Poular de Guinée hausse le ton et condamne les “exactions ciblées”, qui ont fait plus de 100 morts sur l’axe Hamdallaye-Kagbelen, mais également dans d’autres régions comme Boké.
Ils l’ont fait savoir à travers une déclaration faite ce mardi 20 novembre au siège de la coordination sis à Hafia I.
“Depuis 2011, tous les partisans de M. Alpha Condé qui obéissent à son diktat, ont persévéré à agir, sans déguisement contre une ethnie. À l’exception de quelques uns des ministres guinéens bien avertis et non adeptes de l’injustice, les autres ont toujours soutenu et encouragé à visage découvert ceux qui vandalisent et pillent nos biens, blessent et tuent nos femmes et nos enfants”, dénonce le porte-parole de la coordination, El hadj Mamadou Saidou Diallo.
Il ajoute: “On se souvient toujours que ce régime est né à travers des perfidies grotesques, burlesques, erronés. En 2010 entre les deux tours de l’élection présidentielle on a planifié des exactions contre une ethnie et leurs biens sous le scénario d’une eau empoisonnée. Après les récents assassinats encore Mamadou Bella Baldé Mamadou Alimou Bah et du policier Bakary Camara, les exactions contre les habitants de Wanindara ont dépassé l’entendement humain. Des hommes en uniformes de police et de gendarmerie à bord de véhicules de couleurs de la police et de la gendarmerie ont investis ce quartier. Lançant des menaces et des injures xénophobes”.
La coordination Haali Poular de Guinée annonce avoir pris des décisions. Elle exige la libération immédiate de toutes les personnes injustement arrêtées et demande l’ouverture d’une enquête parlementaire.
Par ailleurs, elle compte saisir très prochainement les organisations de défense des droits humains, mais aussi les juridictions supranationales comme la Cour Pénale Internationale et la Cour de Justice de la CEDEAO.