Le 28 septembre 2022, c’est la date choisie par l’Etat guinéen, pour l’ouverture du procès du massacre au stade du 28 septembre en 2009. À une semaine de cette ouverture, la présidente de l’association des victimes, parents et amis (AVIPA), a fait une invite aux victimes.
Dans l’entretien qu’elle nous a accordé ce lundi, dame Asmaou Diallo, a davantage rappelé d’abord que son fils a été aussi tué au cours de ce massacre, chose qui fait d’elle une des victimes: «Mon fils Mohamed Ali Conté était au stade, c’est là-bas qu’il a été tué.»
A date, les 369 victimes enregistrées à l’AVIPA ont été recensées. Un collectif d’avocats a été mis en place pour leur défense. Celles qui ne sont pas membres de cette association, la présidente a clairement dit ceci : « Celles qui ne sont pas avec nous, ne peuvent en bénéficier.»
À l’endroit de ces victimes des évènements douloureux du 28 septembre 2009, madame Asmaou Diallo prodigue ce conseil :«Continuez à être sereins et à croire, prions davantage pour que le droit soit dit afin que la vérité triomphe, qu’il y ait une reconnaissance nationale pour toutes les victimes des évènements de 28 septembre 2009, qu’il y ait des réparations.»
Pour rappel, en 2009 au stade de Conakry, plus de 150 personnes ont été tuées, avec une centaine de femmes violées, lors d’un meeting qui a regroupé des milliers d’opposants à la candidature à la présidentielle du chef de la junte d’alors, Moussa Dadis Camara.