Le président du Bloc Libéral ne trouve pas d’objection à ce que le cadre de dialogue créé par le colonel Mamadi Doumbouya, soit dirigé par Bernard Goumou, premier ministre. Au lendemain de l’annonce de la mise en place dudit cadre, Faya Lansana Millimouno a estimé que la démarche est une avancée.
L’acteur politique souligne que la mise en place de ce cadre de dialogue inclusif répond à une des [multiples] revendications des acteurs politiques : «C’est une avancée parce-que au moins on ne va plus se mettre à définir la concertation et le dialogue. Désormais c’est le dialogue, il est inclusif et sera dirigé par le premier ministre. Je crois que c’était entre autre les revendications que certains acteurs avaient faites. Donc il ne reste plus qu’aller autour de la table pour qu’on parle de l’avenir de la Guinée.»
Faya Millimouno rappelle dans l’émission les GG, que ce n’est pas au cours du dialogue que les choses ont capoté par le passé : «C’est après la mise en œuvre des accords. C’est là où les choses n’ont pas marché. Donc on ne va pas réinventer la roue. Même cette fois-ci, si on a la volonté politique d’aller autour de la table, se parler, nous allons trouver des accords. Je suis convaincu qu’avec la volonté que dégagent le CNRD et le gouvernement, c’est quelque chose de positive. On va en sortir.»
Plusieurs observateurs soutiennent que la mise en place d’un cadre dialogue est une manière de redorer l’image du pays, face au sommet des Nations-Unies. Le président du BL, sur cette version, martèle que les Guinéens doivent se faire confiance et, « qu’on se dise que ce processus était en marche déjà. Donc je pense que tous les premiers actes posés c’est dans le sens de réussir à mettre les clients autour de la table pour parler de leurs avenir. Que cela coïncide à un sommet qui se projette, cela ne veut rien dire. Avant cela on en parlait de dialogue ça existait et ça se faisait.»