Depuis le 17 février dernier, les candidats à l’immigration aux États-Unis en transit à l’aéroport d’Istanbul sont tous bloqués par les agents de la compagnie Turkish Airlines.
Selon nos informations, désormais, pour transiter par le pays d’Erdogan, les Africains et les Asiatiques doivent avoir un visa valide de l’espace UE, du Canada, des États-Unis, de la Grande-Bretagne ou encore de la Colombie pour espérer être embarqués pour Bogota afin de continuer le trajet vers le Nicaragua.
Du 17 au 19 janvier, les agents de la compagnie Turkish Airlines ont disqualifié des billets d’embarquement pour le Nicaragua en inscrivant « l’usage de plusieurs compagnies, 24h ou 72h de transit et le visa ».
Ce sont des passeports des pays ouest-africains, chinois, libanais… qui ont été concernés par cette mesure de la compagnie. Dans la soirée du 18, quelques personnes se sont fait embarquer à l’aéroport de Gbessia avant que cela ne soit arrêté le 19 février.
À ce jour, un premier groupe a quitté Istanbul pour Conakry dans la soirée du 19 février aux environs de 18h, pour rejoindre Conakry le 20 février aux alentours de 1h du matin, tandis que plusieurs autres attendent d’être fixés sur leur sort à Istanbul par les agents de la compagnie, qui désormais imposent l’achat de billets pour le retour vers le pays d’origine”
Selon l’agence de Turkish Airlines de Conakry, elle a arrêté de vendre des billets vers ce trajet depuis fin 2023. Ceux qui se sont embarqués courant 2024 à Conakry sur Turkis Airlines pour le Nicaragua disposaient des pays achetés en Mozambique, aux Etats-Unis et à Turquie.
L’autre fait qui mérite d’être noté, c’est le fait que des non Guinéens disposent du passeport guinéen. Selon des informations de sources concordantes, plusieurs personnes qui n’ont rien de Guinéen avaient en leur possession un passeport guinéen. Cette affaire relance le débat sur la problématique de la sécurité de ces documents délivrés par Conakry.