Lors d’une visite de Guinée360 dans les locaux de la CESPI de Manéah, le vendredi 19 janvier, le président de cette commission a expliqué les préparatifs et les dispositions pris par eux. Sur une population de 90 467 électeurs dans 15 districts, la commission électorale sous préfectorale indépendante dispose de 187 bureaux de votes.
Les élections locales étant prévues le 04 février prochain, le président de la CESPI de Manéah, Abdoulaye Sacko, affirme que les préparatifs vont bon train. Pour lui la distribution des cartes électeurs avance bien, malgré quelques difficultés rencontrées au début de l’opération.
« Selon le principe de la CENI, chaque personne ne peut retirer que sa carte contrairement à avant où un père de famille pouvait retirer les cartes de toute sa famille », affirme M. Sacko.
Ce principe n’est pas sans conséquence dans le retrait des cartes électeurs : « dès qu’ils ont appris la nouvelle, ils ont contesté en nous rétorquant de garder nos cartes. Nous avons procédé à une sensibilisation et ça commence à marcher », a t-il expliqué.
Mis à part ce souci qu’ils ont rencontré, la CESPI de Manéah a constaté la présence d’un lot important de cartes qui n’ont aucune information, dans plusieurs districts. Elle affirme avoir fait remonté l’information à la CENI, qui est en train de prendre des dispositions par rapports à ce problème.
Un autre problème dont est confronté cette commission, est le non-paiement des primes des équipes déployées sur le terrain pour la distribution des cartes et la sensibilisation.
« La prime qu’on doit recevoir n’est pas définie jusque-là. Chaque fois, les employés nous demandent à combien ils seront payés. Le commissaire chargé de la zone de Coyah a reçu des informations et je lui ai signifié de tout mettre en œuvre pour que le personnel bénéficie de leurs droits », a ajouté Abdoulaye Sacko
Pour le bon déroulement de ces élections, la commission a pris soin de relocaliser les électeurs pour les ramener dans des centres plus proches. Chaque bureau vote comporte 600 électeurs.
En ce jour 1 de la campagne de cette « élection de proximité », le président de la CEPI a noté « d’énormes tensions entre les candidats » qui n’auraient pas « trouvé de terrain d’entente par rapport aux différentes commissions qui doivent être au niveau de la centralisation et de la réception des procès-verbaux ».