Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a annulé l’installation de l’exécutif communal de Matoto qui a été émaillée d’incidents le samedi 15 décembre 2018.
Le chef de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale qui soutient cette décision a lancé un défi à Cellou Dalein et son parti, accepter ou prendre la rue.
Amadou Damaro s’est montré d’abord apparemment furieux contre les médias de son pays en s’exprimant sur ce sujet ce mercredi.
Sans doute, l’outil de propagande de l’Ufdg, ce sont les médias. Ils sont manipulés par l’Ufdg, et se trouvent d’ailleurs à la solde de ce principal parti d’opposition.
Le chef de la mouvance présidentielle à l’Assemblée nationale est convaincu que la presse guinéenne n’agit pas en fonction de l’éthique et la déontologie dans l’exercice de la profession.
Ces attaques du député du parti au pouvoir contre les journalistes de la presse privée surtout sont du fait que ces derniers ne diffusent que des «propagandes» du parti de Cellou Dalein Diallo.
Lorqu’il a abordé le sujet sur l’installation de l’exécurif communal à Matoto, Damaro insiste que Cellou devrait faire un choix.
«Il refuse de participer à la reprise ou il descend dans la rue», a affirmé Amadou Damaro. Le député avance ce propos tout en étant sûr d’avoir parlé au nom du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
“Nous allons reprendre dans un environnement plus sécurisé…”
Ces propos du chef de file de l’opposition républicaine évoqués par Damaro Camara soulèvent un doute.
Pour le chef de la mouvance présidentielle, cela voudrait dire que «l’environnement dans lequel s’est déroulé l’installation de l’exécutif à Matoto n’était pas totalement sécurisé».
S’il n’y aura pas de changement de posture du côté de l’equipe adverse(Ufdg) jusq’au moment où la date de la reprise serait fixée, le député du Rpg reste persuadé qu’elle n’aura que la «rue» pour se faire entendre, comme d’habitude.
« Si la reprise est convoquée, il y a n’aura l’élection du Maire de Matoto », a clos Amadou Damaro Camara.
L’idéal voudrait que dans un Etat de droit, et pour une élection libre et équilibrée, il y ait deux parties qui concourent. Peut-être que la Guinée ferait exception à la règle.
Mais il y aura une question de nombre de conseillers aussi, annonce l’invité dans l’émission les GG chez les confrères de la radio espace.