La course pour le Conseil national de la transition devient une préoccupation pour les acteurs politiques. À 5 jours de la date butoir pour le dépôt des dossiers de candidature, ils ont finalement trouver un consensus sur la désignation des occupants des 15 places qui leur sont attribuées.
«Nous avons déjà 18 critères proposés. Pour nous, il faut comprendre que pour le BL au CNT, nous avons une tâche à accomplir, il faut beaucoup plus regarder le programme pour savoir quels sont les hommes et les femmes parmi nous, qui sont intéressés à aller au CNT et qui disposent du meilleur profil. Si nous abordons le problème sous cet angle-là, cela devient assez facile à résoudre», a expliqué Faya Lansana Millinouno chez nos confrères de la radio Espace, ce vendredi 19 novembre 2021.
Pour le président du Bloc Libéral, le quotas accordé à la classe politique est tout sauf dérisoire , car, poursuit-il, le CNT n’est pas un organe partisan.
«Au sein de notre coalition, nous ne pensons pas que cela soit un problème de nombre. Alors, 15 places pour les politiques c’est suffisant, il ne faut pas qu’on imagine le CNT comme un organe partisan où les gens vont s’affronter selon des idéologies, c’est des gens qui auront une mission à accomplir. Je crois que dans la classe politique guinéenne d’aujourd’hui, il n’y a ni opposition ni mouvance, parce que nous avons tous promis de contribuer à accompagner le CNRD à réussir cette période transitoire que nous voulons, dans l’histoire de notre pays.»
Sur la désignation des représentants, Faya Millinouno suggère à ce que l’accent soit mis sur le profil et non sur sur leurs appartenances politiques.
«Aussi longtemps qu’on dira que tel ou tel parti sera représenté, ça va fausser et l’équation sera difficile à résoudre. On a 180 partis politiques pour 15 places, même si on partait de l’hypothèse que c’est aux partis qui ont déjà participer à une élection, ceux-là aussi sont plus de 30 ou 40, alors comment ça va se gérer? Il faut que l’on mette l’accent sur le profil des gens à désigner et ceux-là doivent y être au nom de toute la classe politique guinéenne et non d’un parti en particulier.»