Depuis 12h 45, l’heure de la première grande édition de la mi-journée, les journalistes de la radio nationale ont procédé à un service minimum ce mardi 19octobre 2021. Ces journalistes manifestent protestent contre la «dégradation très poussée de leurs conditions de travail».
Joint au téléphone, Makemé Bamba journaliste à la Radio Nationale, revient sur les dessus de cette situation.
«Nous voulons l’amélioration de nos conditions de travail. Imaginez-vous notre salle de rédaction n’a que deux ordinateurs qui ne fonctionnent pratiquement pas pour autant de travailleurs. On veut aussi qu’on associe la radio aux couvertures médiatiques concernant le gouvernement et les actes officiels. Parce qu’aujourd’hui, tout ce qui est lié au gouvernement et aux actes officiels la radio est exclue», explique t-elle.
Si rien n’est fait au bout de 72 heures, ces journalistes vont rentrer dans une phase de grève totale, affirme Makeme Bamba.
«Nous avons fait un préavis de grève qui a été déposé. Donc en attendant, on assure un service minimum que nous avons appelé le droit de retrait qui est diffèrent d’une grève. Cela consiste à venir au boulot on s’assoit et on regarde juste pour ne pas marquer une absence jusqu’à ce que nos revendications soient prises en charges. Et si rien n’est pris en compte au bout de 72 heures c’est là que cela va débrayer et que nous allons arrêter toutes activités», conclut-elle.