La Guinée a connu de moments tragiques sous la première République. Pendant les 26 ans de règne de Ahmed Sékou Touré, des Guinéens ont été assassinés. Avec le slogan “Plus jamais ça!”, les membres de l’Association des victimes des Camps Boiro (AVCB) ont invité les protagonistes de la présente crise à privilégier le dialogue.
l’Association des victimes des Camps Boiro en lieu et place d’une commémoration dans l’un des nombreux charniers répertoriés par l’association, a préféré faire une déclaration cette année (vendredi 18 octobre, à la maison de la presse).
Pour rappel, plus de 70 cadres cadres guinéens ont disparu en 1971 en Guinée, sous le régime d’Ahmed Sékou Touré. Les victimes et parents des victimes se souviennent de ces massacres. Ils souffrent encore des multiples tueries de masse perpétrées par le premier régime.
C’est pourquoi, nous sommes en face de la presse pour rappeler ce jour, les membres de l’Association des victimes des Camps Boiro ont appelé à l’apaisement afin d’éviter “à notre pays, la répétition de telles tragédies”.
«Tous les conflits finissent autour d’une table de négociation. Nous exhortons donc les protagonistes de la présente crise à privilégier le dialogue, seul gage de paix. Cette paix, on ne l’obtiendra qu’en mettant en place une commission vérité, justice et réconciliation tant réclamée par l’AVCB afin d’éviter les violences qui ne cessent de se répéter en Guinée», a lu Abdoulaye Conté, directeur exécutif de l’AVCB.