Le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a ordonné à la CRIEF d’engager des poursuites judiciaires contre les navires minéraliers soupçonnés d’avoir déversé des produits toxiques dans l’espace maritime de la Guinée ayant entraîné des brûlures chez des pêcheurs.
En début avril 2023, des pêcheurs avaient été victimes des éruptions cutanées après avoir été en contact avec un produit toxique en mer. ” Suivant la mission effectuée en date du 14 avril 2023 aux fins d’identification de la zone de contamination possible des pêcheurs par les chercheurs du CNSHP, du CERESCOR, du CERE, de l’ONSPA et les Officiers militaires en service à la préfecture maritime, à la gendarmerie maritime et à la marine nationale, a permis d’identifier des flaques d’eaux polluées avec une forte quantité de substances à une distance d’environ 41 nautiques soit 74 kilomètres des côtes de Conakry (République de Guinée) “, a indique Charles Wright, ministre de la Justice guinéenne.
Ainsi, le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a donné des injonctions à la CRIEF d’engager des poursuites pour des “faits présumés de pollution marine ayant entraîné des éruptions cutanées chez les pêcheurs artisanaux et des dommages environnementaux au préjudice de l’Etat guinéen contre les navires minéraliers suspectés, des personnes physiques ou morales propriétaires, utilisatrices ou responsables desdits navires.”
En tout, 500 pêcheurs en service avaient contracté des cas d’éruptions cutanées suite à la pollution marine.
Charles Wright rassure avoir pris des dispositions ” urgentes pour la prise en charge des malades “.