Pour éviter une année blanche en Guinée, le gouvernement a initié des cours à distance, à travers des télévisions permettant aux élèves de se former chez eux. Mais, certaines préfectures sont confrontées au problème d’électricité, empêchant les apprenants d’être au même niveau que leurs camarades de la capitale.
Les cours sont aux arrêts depuis plusieurs mois en Guinée, en vue d’éviter la propagation de la pandémie de coronavirus. Ces cours en ligne ou à distance initiés par le ministère de l’Éducation nationale a pour but de préparer particulièrement les élèves en salle d’examen.
Il faut signaler que la maladie de coronavirus a trouvé un système éducatif paralysé par la grève du Slecg qui réclamait une amélioration des conditions de vie des enseignants. Pendant plusieurs mois, les élèves ont été empêchés de suivre les cours convenablement.
Pour rattraper ce retard, et celui qui est en cours, provoqué par la covid-19, les jeunes apprenants guinéens suivent régulièrement leurs cours à la télévision nationale et certaines télévisions privées.
Une initiative que le député Souleymane Keita salue “Je pense que s’il y a une bonne organisation on peut bien dispenser ces cours-là en ligne, après on pourra envisager des examens puisque, ce n’est que des candidats qui sont concernés.”
“On peut respecter les mesures de distanciation sociale et organiser les examens de fin d’année et après on verra comment faire rattraper les cours perdus par les classes intermédiaires, même si on peut engager une sorte de double exécution de programme pendant les vacances et pour l’année qui va commencer. C’est pour éviter à nos enfants de connaitre une année blanche qui va avoir des conséquences dangereuses pour leurs formations”, ajoute M. Keita.
Il estime que les mesures de cours à distance pourraient être renforcées et l’on pourrait minimiser du coup, les conséquences de covid-19 sur le système éducatif en général.
Des zones de l’intérieur de la Guinée sont confrontées aux difficultés remarquables d’électricité. Pourtant, nombreux sont des élèves en classe d’examen qui s’y trouvent. Même si certaines villes n’ont enregistré aucun cas de coronavirus d’abord, mais l’ancien conseiller à la présidence propose:
“renforcer les systèmes de surveillance dans les villes qui n’ont pas encore enregistré les cas signalés de la pandémie et mettre en place des systèmes de cours alternés avec des affectifs réduits[…]”, souligne Souleymane Keita, dans l’émission Guinée360 talk, ce lundi 18 mai.
Retrouvez l’intégralité de l’émission ci-dessous