Invité de l’AG Laffidy ce dimanche, le président du conseil national des organisations de la société civile s’est exprimé sur la situation sociopolitique de la Guinée, marquée par les manifestations contre un troisième mandat pour Alpha Condé. Pour Dansa Kourouma, le combat que mène la société civile, doit-être dissocier de la politique pour obtenir gain de cause.
«Le CNOSC a marché ici contre l’insécurité quand Mme Boiro et Diaouné ont été assasiné, mais aucun politique ne s’est mêlé à cette marche. Pourtant, l’insécurité est un sujet de préoccupation national. Les partis politiques ne défendent pas l’intérêt général, ils défendent l’intérêt partisans. C’est pourquoi je crois pas à la politique politicienne. Je ne crois pas à cette façon de faire. Tout ce que vous voyez là, c’est le maquillage. Cette élite là se bat pour ses interêts. Soit pour accéder aux privilèges ou pour conserver ce qu’ils ont déjà eu par le passer pour ne pas qu’ils rendent des comptes.» Affirme l’activiste de la société civile
Avant de poursuivre : «Je ne suis pas d’accord avec un opposant aujourd’hui qui taxe l’Etat de tous les noms d’oisaux, alors qu’il a contribué à chiffonner le même Etat. Ils ne sont pas légitimes pour donner de leçons à quelqu’un. Les légitimes se sont les braves citoyens guinéens qui subissent les bavures de l’Etat. Ce ne sont pas ces politiciens en manque de vision qui sont aujourd’hui opposant demain ils sont à la mouvance.» Dénonce t-il
En Guinée poursuit Dansa Kourouma, nous avons un État qui défend son existence au-lieu de défendre l’interét de ses citoyens.
«C’est pourquoi, ce sont ceux qui ont des ambitions qui décident à la place de ceux qui ont des solutions. Parce que ceux qui ont des ambitions ont démissionné à la place de ceux qui ont des solutions.» Conclut-il, faisant allusion au deux poids deux mesure dans la gestion des libertés publiques en Guinée.