Un club africain de jeunes entrepreneurs vient de voir jour. Objectif, regrouper les jeunes africains, booster les compétences pour leur réinsertion socioéconomique.
Les jeunes guinéens estiment qu’ils se retrouvent dans l’oubli, c’est pourquoi ils se lancent dans l’aventure pour aller «chercher du bonheur» en passant par Méditérranée. Pour freiner ce système, le club africain des jeunes entrepreneurs compte créer un espace d’échange sur l’entrepreneuriat jeune afin de faciliter leur employabilité.
Il a été lancé officiellement le samedi 17 novembre dans l’amphithéâtre de l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC de Kountia). Composé d’une cinquantaine de personnes(en majorité jeunes), ce club a animé une conférence sur le «rôle de l’Etat et des institutions d’enseignement supérieurs dans l’accompagnement des jeunes entrepreneurs».
Le conférencier a développé les nécessités de l’engagement de l’Etat dans l’accompagnement des jeunes entrepreneurs. Karim Soumah a aussi encouragé ces jeunes concernés à un investissement personnel pour une réussite.
«La jeunesse africaine et particulièrement celle guinéenne doit développer des stratégies allant dans le sens de l’entrepreneuriat leur permettant de créer leur propre emploi et contribuer à la croissance économique de nos pays», a souligné le conférencier.
“Le Club Africain des Jeunes Entrepreneurs crée le 25 août 2018 a pour ambition de créer un espace pour les jeunes africains leur permettant d’exploiter les nouvelles opportunités, trouver de nouveaux partenaires, découvrir de nouveaux marchés, bâtir des alliances stratégiques et ainsi développer leurs idées d’entreprise”, a expliqué le président et fondateur de la structure Ousmane Baldé.
D’après des données de la banque mondiale, la jeunesse guinéenne représente plus de 70% de sa population, ceci constitue un atout. Mais les principaux problèmes auxquels font face cette jeunesse sont le chômage et le sous-emploi.
Pour garantir cette chance, le club projette de promouvoir l’esprit entrepreneuriat auprès des jeunes africains. Ensuite, former les jeunes aptes à créer et à gérer des entreprises. Puis ouvrir le dialogue et l’échange d’idées entre les jeunes entrepreneurs africains afin de partager des expériences et bâtir des alliances stratégiques et développer le coaching afin de favoriser l’émergence des nouveaux talents, etc.