En conférence de presse ce lundi 18 juillet 2022, Maître Hamidou Barry, président de la Coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale (CGCPI), a indiqué qu’à l’image de la CRIEF, le procès des massacres du 28 septembre 2009, peut bien s’ouvrir dans la salle d’audience de la Cour d’appel de Conakry, en attendant la fin des travaux de construction de l’immeuble qui doit abriter ledit procès.
La réaction de cet avocat fait suite aux velléités exprimées par le président de la transition, relatives à l’organisation du procès des massacres notoires effectués au stade 28 septembre de Conakry, en 2009. Par ailleurs, des activistes de défense des droits de l’homme et certains avocats signalent que la date indiquée par le colonel Mamadi Doumbouya n’est pas tenable.
«Nous, nous estimons qu’une affaire qui est terminée depuis pratiquement 2017 et couronnée par un arrêt en 2019, sincèrement on peut tenir ce procès. On peut l’ouvrir dans la salle ordinaire de la Cour d’appel de Conakry. C’est pourquoi je lance un appel solennel à monsieur le ministre de la Justice. Ne ce reste que tous les jeudis avant qu’on ne termine les locaux qui doivent abriter le procès des massacres du 28 septembre 2009. Concernant d’ailleurs ces locaux qui doivent abriter le procès des massacres du 28 septembre 2009, je vois des ampoules allumées. Il y a, je crois des adductions d’eau, presque c’est fini. Dans deux ou trois mois, on peut finir cet immeuble-là. Mais en attendant, comme on a trouvé des locaux pour la CRIEF qui sont bien aménagés, nous demandons à monsieur le ministre et à son excellence monsieur le chef de l’État qu’ils prennent ce dossier là en main. Tenir ce procès, c’est pour lutter contre l’impunité dans notre pays, c’est connaître ce qui s’est passé dans ce dossier et ce procès servira peut-être d’exemple pour d’autres personnes», a déclaré Me Hamidou Barry, président de la coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale (CGCPI).
Il a fait cette communication au cours d’une conférence qu’il a conjointement animé avec des responsables de sa Coalition qui avait pour thème: « Vingt (20) du statut de Rome portant Cour Pénale Internationale : Affaire du 28 septembre 2009 comme exemple de complémentarité».
Djély Mamadou Kouyaté



