Les travaux du cadre de dialogue politique et social prôné par le chef de l’État qui sera présidé par Elhadj Fodé Bangoura ont débuté depuis mercredi dernier, à Conakry. Cette première journée a été consacrée à la problématique du transport routier, avec la participation de l’ensemble des acteurs concernés par la question, ainsi que tous les problèmes qui gangrènent ce secteur ont été débattus et des engagements ont été pris en faveur de leur résolution.
Si certains acteurs politiques planent toujours de doute quant à leur participation et à la réussite de ce dialogue ou pas, d’autres y croient forcément. C’est le cas du Parti Démocratique Guinée, Rassemblement Démocratiques Africains (PDG-RDA). Dans un entretien accordé à notre rédaction, le secrétaire général par intérim dudit estime que ce dialogue peut-être bénéfique s’il est inclusif. « Nous pensons que cela est normal par rapport à l’évolution sociopolitique du pays. Mais la réalité est que par expérience, quand vous prenez ce processus de dialogue qui a été engagé, ça a toujours été un dialogue qui se tenait entre deux partis politiques à savoir UFDG-RPG. Aujourd’hui, si encore, on veut aller vers un grand pas pour la consolidation du tissu social et politique, je pense que le dialogue doit être inclusif. En tout cas le PDG-RDA de ce point de vue pourra bien prendre part s’il est inclusif. A défaut, si c’est toujours le même dialogue qui a été fait comme les années passées, nous pensons que ce n’est pas le moment encore, parce que nous avons tiré les leçons de ce qui s’est passé très récemment » regrette l’honorable Oyé Guillavogui .
À en croire ce député, pour que les lignes bougent, il faut respecter la constitution, les lois de la République et les codes civils guinéens. « Donc ces textes qui réglementent la société, les rapports sociaux doivent être simplement respectés, appliqués en ce sens que cela soit peut nous éviter tout ce que nous vivons aujourd’hui comme difficultés, malheureusement ce n’est pas fait. Ce sont toujours les compromis politiques pour encore compromettre l’intérêt du peuple de Guinée. Et si c’est dans la même optique, le PDG n’est pas prêt à être associé. Et même si nous participons à ce dialogue ça va être toujours le même principe qui va être réécrit. Pour nous, le principe ne se négocie pas. Il est question que les autres respectent la loi et l’applique tout simplement pour ceux qui sont au niveau du gouvernement » a-t-il dit.