L’ancien coordinateur du Front National pour La Défense de la constitution est sorti de son silence. Abdourahmane Sano s’est exprimé ce lundi 18 avril 2022 sur le bilan du CNRD.
«Le bilan je ne sais trop. Il y a des actes positifs qui sont posés. Il y a des bonnes initiatives qui sont envisagées, parfois qui sont trahies par la manière. Le bilan est mitigé. Il s’établit à la fin. Ce que je constate aujourd’hui, l’inquiétude ne fait que monter».
S’exprimant sur la mise en place de la CRIEF. L’acteur de la société civile se réjouit. Cependant, il demande à la justice de procéder dans les règles de l’art.
«C’est une très bonne chose de vouloir moraliser la vie publique des Guinéens. Parfois lorsqu’on écoute le procureur on a l’impression qu’il maîtrise parfaitement ce qu’il dit. Et quand on écoute les avocats, on est complètement perdu. Et comme je ne suis pas professionnel en la matière, je préfère observer et espérer que la justice fera convenablement les choses. Je demande que les procédures soient dans les règles de l’art» a-t-il dit.
La procédure judiciaire que les avocats du FNDC sont en train de mener contre les exactions commises lors du régime du président Alpha Condé, était aussi à l’ordre du jour. Sano espère que la procédure ira jusqu’au bout.
«Il y a une poursuite qui est enclenchée. Donc il appartient à la justice de démêler. C’est l’un des derniers combats qui me reste a faire. Il y a eu des morts, donc oui il faut la justice. Et il faut espérer que cette situation là pourrait permettre à ce que les choses qu’on attendaient un peu de la transition, qu’on puisse s’asseoir discuter pour que cela ne se reproduise plus dans notre pays», a-t-il souligné.