Le président du parti Guinée pour la Démocratie et l’Equilibre (GDE), s’est prononcé ce vendredi 17 avril 2020, sur la mise en place des Groupes Parlementaires, en prélude à la prochaine rentrée parlementaire prévue le 21 avril.
Aboubacar Soumah a mis l’occasion à profit pour apporter des précisions sur l’affaire concernant le chef de file de l’opposition, qui fait l’objet de polémique au sein de la classe politique.
Pour ce député , le document qui a été consacré aux avantages du chef de file n’a pas été soumis à une sanction populaire.
«C’est-à-dire que le document n’a pas été soumis au vote des députés. Ça été fait en catimini de sorte que lorsqu’il a été question de bloquer aussi ça été également dans le même cadre que ça été crée. Donc depuis cette date, une nouvelle loi a été créée par les différents Groupes Parlementaires qui existaient ( Les libéraux Démocrates, la mouvance présidentielle et l’Alliance Républicaine). On a proposé une loi s’il faut subventionné, ou s’il faut donner de l’argent, ce n’est pas à un parti qu’on donne, peut-être on peut donner au parti mais en fonction du nombre des députés que chaque parti a au niveau de l’hémicycle. C’est ce qui a été dit. Je ne sais pas maintenant où y a le file, où y a la queue, où y a le milieu ou les nez ? Mamadou Sylla a 4 députés certes, mais on ne doit pas utiliser ce qui n’existe pas. Donc en tant qu’ancien député c’est ce qui s’est réellement passé au sein de l’Assemblée. » a-t-il longuement expliqué
Le conseiller communal précise par ailleurs que, la disposition définissant la fonction du chef de file de l’opposition n’existe plus.
«Peut-être il faut une nouvelle disposition de loi pour définir cela. Mais pour le moment cette disposition de mise en place du chef de file de n’existe pas. Parce que même Cellou Dalein Diallo, qui a commencé à percevoir cela de façon légale, n’a perçu ces avantages que deux fois. C’est ça la vérité les gens doivent arrêter de raconter des choses qu’ils ne maîtrisent pas.»