Le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Kalémodou Yansané a fait savoir ce samedi 18 février 2023, qu’ils sont toujours demandeurs de dialogue, mais ils n’ont pas « d’armes pour tuer ».
Cette sortie est sans doute en rapport avec la déclaration du ministre Mory Condé qui a estimé que certaines sans citer de noms, « usage des méthodes appelant à la violence et à la déstabilisation du vivre-ensemble des Guinéens », après la manifestation du Fndc qui a connu des violences, y compris des morts. Les autorités de la transition ont rejeté les violences enregistrées en marges de cette manifestation sur les organisateurs et leur soutien. Par conséquent, elles menacent de suspendre les organisations politiques et sociales ayant soutenu la cause du Fndc officiellement dissout.
Kalémodou Yansané a, dans une courte déclaration, rappelé que son parti appelle toujours à la paix et au dialogue entre les fils du pays. « Mais nous n’avons pas d’armes pour tuer ».
La manifestation de ce jeudi 16 février a enregistrée la mort de trois (3) adolescents : Mamadou Kenda Doumbouya, Ibrahima Diallo et Abdoul Karim Bah. Pour la circonstance, l’Ufdg reporte son assemblée générale hebdomadaire pour observer le deuil avec les familles des victimes et réclamer justice pour eux.
« Lorsqu’il y’a eu le premier mort par balle (sous CNRD) à Hamdallaye, le ministre Charles Wrihte est sorti, il a fait un effort en moins de 48heures, le coupable a été arrêté. Nous demandons toujours que la justice soit la boussole ».