Le suspense reste entier autour d’une éventuelle candidature du président de la transition, Mamadi Doumbouya, à la présidentielle du 28 décembre 2025. Malgré les appels pressants de ses partisans, le chef de l’État entretient le flou, à moins de deux semaines de la date butoir fixée pour le dépôt des candidatures.
Beaucoup s’attendaient à ce qu’il se prononce lors de son adresse à la nation, le 2 octobre dernier. Mais Doumbouya est resté silencieux sur le sujet. Reviendra-t-il sur son engagement de ne pas se présenter ou choisira-t-il de tenir parole ? La réponse tombera au plus tard le 2 novembre, conformément aux dispositions du Code électoral.
En effet, l’article 128 précise que « les candidatures sont déposées au greffe de la Cour constitutionnelle, 55 jours au plus tard avant la date du scrutin ». En tenant compte du calendrier électoral, ce délai expire donc le 2 novembre 2025. Passé cette date, aucun dossier ne pourra être validé.
Il faut rappeler que le 31 décembre 2022, lors d’un discours solennel, Mamadi Doumbouya avait pris un engagement ferme : « Ni moi, ni les membres du CNRD, ni ceux du CNT, ni les membres du gouvernement ne seront candidats.»
Reste à savoir s’il respectera cette promesse. D’autant que le chef de la transition avait déjà renoncé à un autre engagement majeur : celui de ne pas prolonger son pouvoir au-delà du 31 décembre 2024, initialement prévue comme la fin de la transition.
Le pays retient donc son souffle. Verdict : au plus tard le 2 novembre.