Facebook continue à jouer un rôle prépondérant dans les débats citoyens à travers le monde et fait le maximum pour prévenir tout type d’abus sur ses plateformes, en particulier lors de périodes électorales. Nous avons réalisé des investissements massifs pour aider à prévenir l’ingérence électorale, lutter contre la désinformation et la dissuasion d’aller voter et accroître la transparence en matière de publicités politiques.
Voici ce qu’il faut savoir sur les mesures que nous prenons dans la perspective des élections en Guinée en 2020.
01 – Garantir la sécurité des citoyens
Garantir la sécurité des citoyens sur Facebook et Instagram reste notre première priorité, d’autant plus en période électorale, lorsque des campagnes sous haute tension peuvent conduire à des situations de violence ou de harcèlement.
Nous disposons d’un ensemble de politiques mondiales, appelées Standards de la Communauté, qui précisent ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas sur Facebook et Instagram. Cela comprend des règles strictes en matière d’incitation à la violence et à la haine, de dissuasion d’aller voter et de harcèlement.
Si quelqu’un partage des contenus que vous estimez contraires à nos politiques, nous voulons en être informés, c’est pourquoi nous mettons à votre disposition des outils de signalement pour faire remonter l’information et l’analyser. Si vous postez des contenus contraires à nos politiques, nous procéderons à leur retrait.
Depuis 2016, nous avons triplé les effectifs de nos équipes dédiées à la sécurité pour atteindre plus de 35 000 collaborateurs, nous avons recruté de nouveaux ingénieurs système, des experts en sécurité et des modérateurs de contenus.
Nous sommes également pionniers dans l’utilisation de l’intelligence artificielle pour identifier et retirer au plus vite des contenus nuisibles. Entre avril et juin 2020, nous avons procédé au retrait de 22 millions de contenus à caractère haineux à l’échelle mondiale, dont 99 % détectés de façon proactive, avant leur signalement.
Nous formons les organisations de défense des droits de l’homme à la manière de signaler les discours dangereux sur nos plateformes afin que nous puissions identifier de manière proactive les tendances néfastes et prendre les mesures appropriées.
02 – Lutter contre la désinformation et la diffusion de fausses informations
Nous travaillons d’arrache-pied pour lutter contre la désinformation sur nos plateformes car nous savons que les utilisateurs, tout comme nous, souhaitent voir des informations pertinentes sur Facebook et Instagram. De nombreuses études indépendantes mettent en évidence le fait que nous avons réduit de plus de moitié les fausses informations. Nous procédons au retrait de contenus de désinformation pouvant conduire à de la violence ou des dommages physiques imminents. Cela inclut la désinformation liée à la Covid-19, susceptible d’accroître la probabilité de contracter le virus ou d’inciter à ne pas avoir recours à un traitement, comme de prétendus remèdes ou méthodes de guérison.
Nous procédons aussi au retrait de contenus de désinformation susceptibles d’empêcher les citoyens d’aller voter, comme de fausses informations portant sur les dates, lieux, horaires et modes de scrutin.
Pour les allégations abusives qui ne vont pas à l’encontre de nos Standards de la Communauté, nous coopérons avec plus de 70 organisations indépendantes pour la vérification de faits à travers le monde, y compris deux en Guinée, qui analysent et évaluent la pertinence des contenus partagés sur Facebook et Instagram.
Des vignettes de mise en garde sont apposées sur les contenus évalués comme faux ou partiellement faux par ces vérificateurs. Les recherchent indiquent que lorsque les utilisateurs voient ces vignettes, la majeure partie d’entre eux ne clique pas sur la publication. Les contenus évalués comme « faux » ou « partiellement faux » font l’objet d’une distribution réduite dans le fil d’actualité de Facebook, afin que les utilisateurs soient moins susceptibles de les voir. Nous publions les articles connexes et qui émanent de fact-checkers pour plus de contexte et nous notifions les utilisateurs si un article qu’ils ont partagé est évalué comme étant faux.
• Nous voulons également nous assurer que les utilisateurs sont en mesure d’identifier les fausses informations et nous les signaler. C’est pourquoi nous avons lancé une campagne en Guinée, pour diffuser, sur Facebook et à travers les radios nationales et communautaires, des conseils pour apprendre à repérer les fausses informations, mais aussi savoir quoi faire face aux discours haineux.
03 – Traiter la viralité
Nous avons procédé à des changements fondamentaux concernant nos produits pour traiter la viralité et réduire la diffusion de contenus, y compris de désinformation, susceptibles d’amplifier ou d’exacerber la violence et les conflits.
Sur WhatsApp, nous avons interdit la diffusion de messages en masse. Nous utilisons l’apprentissage automatique (machine learning) pour identifier et exclure les comptes qui s’adonnent à ce genre de comportement et nous excluons chaque mois environ 2 millions de comptes pour ce type d’abus.
Nous avons d’abord réduit à cinq discussions en simultané le nombre de contacts à qui il est possible de transférer un message et avons introduit les icônes « transféré » et « hautement transféré » pour mettre en évidence des contenus partagés à de multiples reprises. Nous avons ensuite réduit encore le nombre de contacts à qui il est possible d’envoyer un message « hautement transféré» pour le limiter à une discussion à la fois, ce qui a conduit à une réduction de 70 % du nombre de ces messages sur WhatsApp.
Nous avons récemment annoncé la mise en place de ces limites de transfert sur Messenger également, de sorte que les messages puissent être transférés uniquement à 5 contacts ou groupes en simultané. Ces mesures ont pour effet de limiter la diffusion de désinformation virale et autres contenus susceptibles de nuire dans la vie réelle.
04 – Combattre les interférences
Nous bloquons chaque jour des millions de faux comptes dès leur création et nous procédons à une mise à jour et une amélioration constante de nos systèmes techniques pour faciliter le signalement d’abus, la détection et l’élimination de spams, l’identification et l’élimination de faux comptes et protéger l’intégrité des comptes des utilisateurs.
Entre avril et juin 2020, nous avons désactivé 1,5 milliard de faux comptes à l’échelle mondiale, soit une hausse de 800 millions par rapport à la même période en 2018.
Nous avons recruté des équipes d’experts pour analyser et procéder au retrait de réseaux sophistiqués de pages, groupes et comptes Facebook impliqués dans des opérations de comportements inauthentiques coordonnés, c’est à dire lorsque des groupes d’utilisateurs utilisent de faux profils pour oeuvrer ensemble afin de manipuler le débat public. Il peut s’agir de campagnes nationales ou de campagnes orchestrées par des entités étrangères, y compris des gouvernements étrangers.
Nous avons supprimé plus de 100 réseaux de comportements inauthentiques coordonnés au cours des quatre dernières années – dont plusieurs sur le continent africain – à l’approche d’élections démocratiques.
05 – Accroître la transparence des publicités
Nous sommes convaincus que les discussions et débats politiques doivent être transparents pour chaque votant, c’est pourquoi nous avons introduit ces dernières années un certain nombre d’outils qui apportent plus d’informations sur des publicités politiques diffusées sur Facebook et Instagram.
Ces outils sont disponibles en Guinée et nous encourageons tous ceux qui diffusent des publicités sur les questions sociales, la politique ou les élections en Guinée à les utiliser.
Cela comprend : Un processus d’autorisation, pour vérifier qui place les publicités et confirmer que ces personnes sont basées en Guinée.
Une mention « financée par » qui indique clairement aux utilisateurs qui a payé pour les publicités.
Une Bibliothèque de publicités pour toutes les publicités politiques placées par des compte autorisés – afin que chacun puisse voir quelles sont les publicités diffusées, quels types de personnes les ont vues et le montant dépensé pour leur diffusion. Ces archives, entièrement consultables, seront stockées pendant sept ans.
Ces changements sont la preuve que la publicité politique sur Facebook et Instagram est désormais plus transparente que d’autres formes de campagne électorale, qu’il s’agisse de panneaux d’affichage, de publicités dans la presse, de courriels directs, brochures ou courriels ciblés.