Une réunion a eu lieu ce vendredi 16 septembre, entre le maire de la commune de Ratoma, et les services de la police et la gendarmerie, les acteurs du secteur de la santé, des conseillers communaux, les administrateurs de marché et les chefs de quartiers relevant de cette zone de Conakry. L’accent a été mis sur l’application de la décision du procureur près la CRIEF, visant à fermer toutes les cliniques clandestines sur l’ensemble du territoire guinéen.
Au cours de cette réunion, le maire de la commune de Ratoma a indiqué qu’une commission nationale a été créé dont le coordinateur est le directeur de la pharmacie Centrale de Guinée. Dans cette commission, poursuit-il, existent tous les services. Au niveau des communes notamment, un comité de veille sera également mis en place et qui sera constitué d’un huissier, des agents de la gendarmerie, de la police et des professionnels de santé qui ont désigné deux pharmaciens qui vont guider l’équipe.
«Tous les médicaments qu’on vend dans les boutiques et magasins par les non-professionnels de santé doivent être saisis et incinérés. Nous irons tous en guerre contre les vendeurs de ces médicaments-là. On va passer marché par marché et quartier par quartier pour voir tous ceux qui sont en train de vendre et on récupère. On va procéder par graduation. Dans un deuxième temps, on va procéder à la fouille magasin par magasin. Nous allons prendre un huissier, pour venir ouvrir et voir s’il y a des médicaments, on fait la saisie, les mettre à la disposition de la commission pour l’incinération. Pour éviter qu’il y ait des abus, la procédure qui a été retenue, on va travailler avec les administrateurs des marchés, les chefs de quartiers et secteurs et avec tout le monde», a expliqué Alpha Oumar Sakho.
Il faut noter que la démarche évoquée par le maire a été appliquée au marché de Taouyah. Là, vingt et une boutiques ont été fermées, ainsi qu’une pharmacie, par la direction nationale de la pharmacie et de la direction des établissements hospitaliers publics/privés.
Les autorités communales estiment que cette lutte dans les différents marchés et quartiers se fera chaque jour, et ceci, jusqu’à la fin de la vente de produits illicites dans les cliniques clandestines.