Alpha Condé s’en est véritablement pris aux enseignants qui, selon lui, font que le système éducatif régresse du jour au jour à cause du manque de niveau. Quant aux structures syndicales qui les protègent, il n’a pas manqué de mots pour elles aussi.
La formation des formateurs est un problème fondamental. Il faudrait accorder la chance de l’enseignement à ceux qui sortent des écoles d’instituteur, c’est cela la “volonté” que le Chef de l’Etat a affichée dans son discours au cours de l’ouverture de la troisième édition du Forum de l’Etudiant Guinéen (FEG).
«Il faut désormais que les gens qui doivent enseigner à l’école primaire, soient ceux qui sont sortis de l’école des instituteurs. Même c’est la bagarre ou les grèves, on fera face. On ne veut plus un enseignement au rabais».
Le président de la République a interpellé son gouvernement à ne pas reculer devant une structure syndicale, n’importe laquelle. «Un gouvernement doit avoir le courage de se battre pour son pays», affirme-t-il.
Alpha Condé a lancé le défi aux structures syndicales qui mènent des grèves au sein du système éducatif guinéen actuellement. Pour lui, chacun défend son intérêt. Dans un ton non négligeable, il laisse entendre : «Tant que moi je serais président, j’ai pas peur de grève, j’ai pas peur de manifestations, on fera ce qui est dans l’intérêt de la Guinée». Il s’agit de «donner aux élèves et étudiants, les enseignants qui ont le niveau (…)».
Pour le renforcement du niveau des étudiants guinéens, Alpha Condé promet de construire des universités dans les chefs lieux des régions administratives du pays. Des établissements qui seront équipés de hautes technologies.
