Alors que le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) est cité dans un scandale de détournement par l’agent judiciaire de l’État, des voix se lèvent au sein de l’opinion publique pour s’interroger sur ces accusations portées contre Boubacar Yacine Diallo.
Selon nos informations, le patron de l’organe de régulation des médias en Guinée, serait tout simplement victime d’un règlement de comptes. Une source proche de l’ancien ministre de l’information sous le régime de Lansana Conté, nous apprend que l’auteur du livre “la Guinée, un demi-siècle de politique (1945-2008) : trois hommes, trois destins” aurait subi des pressions provenant de certaines personnes à l’encontre de certains médias de la place, il aurait conseillé de faire dans la forme prévue par la loi et de s’y conformer.
«Sa convocation chez l’agent judiciaire a succédé à cette pression et cela pourrait être l’une des conséquences de son refus de sanctionner ou de fermer certains médias dont FIM FM et Espace FM», a révélé notre source.
La même source indique que le président de la HAC est victime de la rigueur qu’il s’impose dans le travail. L’agent judiciaire de l’État veut le poursuivre à cause des sommes suivantes :
– 1 150 000 GNF ( Frais d’impression de la photo de président Doumbouya. Impression faite deux (2) fois, car il y a une erreur sur la première. )
– 2 000 000 GNF (Une assistance financière symbolique à une employée de la HAC.. qui s’est retrouvée en difficulté car victime d’un incendie dans sa maison )
– 5 800 000 GNF (Pour la main d’oeuvre et l’achat d’un moteur de voiture du comptable de la HAC. À noter que M. Kona KOVA comptable de la HAC mettait parfois à disposition sa voiture personnelle pour les courses car la HAC).
Selon les informations sur la place publique, l’agent judiciaire aurait même dit qu’il a demandé à Yacine Diallo de rembourser, mais qu’il aurait refusé. Chose que notre source dément: “L’agent ne lui a jamais demandé de rembourser ces trois montants.”
Nous y reviendrons.