L’inspecteur général du travail a reçu une délégation de la Fédération Syndicale Professionnelle de l’Education (FSPE) ce mardi 16 octobre dans son local. L’objet de cette première rencontre était de favoriser une prise de contact afin de discuter prochainement sur la plateforme revendicative de la structure syndicale.
Au sortir de la rencontre, Alpha Gassimou Barry, secrétaire général adjoint de la Fédération Syndicale Professionnelle de l’Education a plutôt parlé d’échanges fructueux entre sa structure et l’inspection générale du travail.
«Il nous a dit qu’il s’est imprégné du contenu de la plateforme revendicative, il a pris bonnes notes. Il fera le compte-rendu à qui de droit en vue d’inviter la FSPE sur la table de négociations», rassure-t-il.
L’inspecteur général du travail dit avoir reçu la plateforme revendicative. Il souhaite engager un dialogue inclusif et constructif avec tous les partenaires sociaux.
«Nous leur avons dit que nous avons reçu leur plateforme revendicative et échanger un peu avec eux sur les préoccupations et éventuellement remonter les informations à l’autorité», a expliqué Alia Camara.
Un dénouement de crise possible ?
«Je fais de la médiation. Je n’ai pas la solution en poche. J’essaye de rapprocher les points de vue des deux parties», répond l’inspecteur général du travail.
Alia Camara souligne que l’heure n’était pas à une discussion de fond, mais une prise de contact avec cette structure syndicale. Une rencontre est prévue prochainement pour entamer les pourparlers entre la FSPE aussi et le gouvernement.
Lancé le 11 octobre, la FSPE veut emboîter les pays à leurs confrères du SLECG. «On peut négocier pendant la grève…», insiste Alpha Gassime Barry.