Le ministre du Travail et de la Fonction publique a lancé les épreuves du baccalauréat pour la session 2022-2023, ce vendredi 16 juin 2023, au lycée Lambanyi 2. Julien Yombouno a profité de cette occasion pour prodiguer des conseils aux candidats.
« Croyez en vous-mêmes, en vos capacités, en vos savoirs, ne comptez pas sur l’aide extérieure. Nous n’avons pas besoin de copier pour réussir un examen. Il faut être discipliné, organisé et méthodique afin de passer l’examen dans les meilleures conditions », a souligné Julien Yombouno.
Il a également précisé que le baccalauréat est un examen et que les candidats ne devraient donc pas avoir peur : « En principe, vous ne devriez pas avoir besoin de votre trousse. Soyez calmes, sereins, car en principe, vous avez suivi toute l’année scolaire, assisté à tous les cours et réalisé tous vos exercices. Si tel est le cas, alors rien ne sera extraordinaire dans les sujets que vous aurez à traiter. »
Pendant la période de l’examen, le ministre demande aux candidats de se séparer de leurs téléphones, car ils sont devenus pour eux ‘comme une drogue’ : « Mais pour cette période, mettez vos téléphones de côté. Affirmer que tout le monde sera admis relève de l’hypocrisie, car un examen est une sélection, semblable à un concours. Idéalement, tout le monde ne peut pas être admis. Je vous souhaite à tous une très bonne chance. »
Par ailleurs, le ministre a affirmé que si le ministère de l’Enseignement pré-universitaire a réussi quelque chose aujourd’hui, c’est bien de contrer et d’empêcher la fuite des sujets: « Pour cela, nous pouvons saluer le ministre et toute son équipe. Nous sommes conscients qu’ils mettent en place des mesures pour contenir et limiter la fraude, mais il faut être réaliste. On ne peut jamais totalement l’éliminer. Quels que soient les dispositifs mis en place, dans tous les domaines de la vie, on ne peut jamais éradiquer complètement la fraude. On peut la réduire de manière drastique, mais prétendre avoir totalement éradiqué la fraude sur terre signifierait la fin de l’humanité. »