A l’occasion de l’ouverture du 6e congrès du Slecg, ce mercredi 16 mai 2018, le secrétaire général «contesté» de ladite organisation, Souleymane Sy Savané a mis en garde contre les “velléités” d’Aboubacar Soumah de «s’approprier» la paternité du syndicat des enseignants.
La mission principale du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg), rappelle Souleymane Sy Savané, est de fédérer tous les corps confondus de l’éducation dans le pays.
«Toutefois, le Slecg n’est pas un jeu d’enfants où n’importe qui, n’importe comment peut s’approprier la paternité de l’organisation sans tenir compte des textes juridiques qui régissent sont fonctionnement», avertit-il faisant allusion à Aboubacar Soumah le nouveau leader «autoproclamé » du Slecg.
«Nous pensons donc que nous sommes légalement le Slecg et que personne d’autre ne peut donner les preuves d’avoir à sa guise les commandes qui font de l’intéressé le justicier autoproclamé incontournable», prévient-il.
Soumah, l’énergumène
«Le Slecg n’est pas mort», déclare le secrétaire général de l’Ustg, Louis Bemba Soumah. «La tenue du 6e congrès du Slecg est un événement spécial. Je suis d’autant plus heureux parce que certains énergumènes ont beaucoup pensé ou divagué pour se dire que le vrai Slecg était mort. La présence des délégués s’élèvent à plus de 90% cela signifie que le Slecg a les deux pieds bien plantés sur terre».
Parlant d’Aboubacar Soumah, sans le citer nommément, Louis Bemba se dit surpris que des nouvelles recrues puissent perturber le fonctionnement normal du Slecg. «J’ai entendu des soi-disant syndicalistes racontaient toute sorte de contre-vérités en évitant même pas à m’adresser des outrages de toute nature et mettant ma personne sur la sellette. Je suis surpris que des gens venus dans le syndicat il y a moins d’un an, viennent perturber le fonctionnement normal de cette organisation en se donnant des faux titres et des fausses qualités contournant du coup toutes les règles en la matière, en particulier les textes qui régissent le Slecg».
Aboubacar Soumah accuse le gouvernement, notamment le porte-parole Albert Damantang Camara d’avoir orchestré la tenue ce nouveau congrès du Slecg. Il avait promis de déclencher une nouvelle grève des enseignants «si jamais un quelconque congrès était organisé sous le label du Slecg».