Après des heures de débats au TPI de Mafanco, le juge a décidé finalement de reporter le procès contre les membres du SLECG.
Plusieurs chefs d’inculpation sont retenus contre ces enseignants. Pour les uns, il s’agit de la provocation directe à un attroupement par discours et parole. Tandis que les autres membres sont poursuivis pour menaces, injures publiques ou encore, participation délictieuse à un attroupement, etc.
Au sortir des audiances, l’avocat de ces enseignants a démontré cette affaire ne devrait pas connaître ce dévouement. Quand on sait que ces enseignants sont dans le plein droit de réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail.
A en croire Me Salifou Béavogui, ce procès est un procès de la honte. Cela a été d’ailleurs démontré au cours des débats.
Les négociations pour une issue de cette crise dans le système éducatif avaient pourtant démarré en début de semaine au ministère de la Fonction publique, entre le bureau exécutif du SLECG et le gouvernement représenté par quatre ministres. C’est après les discussions d’ailleurs que les hauts responables de la structure ont été arrêtés alors qu’ils rentraient.
Faut-il poursuivre les négociations ? “Oui”, selon l’avocat. Mais de préférence, négocier autour de la table de négociation, a suggéré Me Béa.
“On ne peut négocier pendant qu’on emprisonne…C’est de nature à agraver la situation”, a estimé l’avocat de la défense.
Pour Me Salifou Béavogui, c’est plutôt le proviseur du lycée Bonfi qui devrait omparaitre. “Parce que c’est lui qui est à la base”.
L’affaire est renvoyée à demain vendredi 17 janvier 2020 pour les plaidoiries et réquisitions.